Les militants écologistes isséens ont effectué des mesures de pollution électromagnétique à la station de métro Corentin Celton, sur la ligne 12.
Au bout du quai opposé à l’entrée, des niveaux d’exposition aux ondes de plus de 5 V/m ont été relevés. A l’intérieur du métro à l’arrêt, la sonde affiche en revanche 2 V/m environ : le niveau est atténué par la structure métallique du train.
Ces ondes électromagnétiques proviennent de l’une des très nombreuses antennes relais dont le métro parisien est truffé, située en haut de la voûte, au bout du quai (photo).
Selon l’association Robin des Toits, la RATP affirme qu’elle respecte les normes d’émission en vigueur, fixées par un décret signé le 3 mai 2002 — auquel seul manque le contreseing du ministre de l’environnement, Yves Cochet —, à savoir 41 V/m.
Ces normes d’émission sont aujourd’hui considérées comme trop élevées par le Conseil de l’Europe, qui préconise un plafonnement à 0,6 V/m.
Face au blocage de la RATP, le CHSCT mène actuellement des mesures indépendante dans l’ensemble du réseau.