Suppression du capteur Airparif à Issy : réaction du groupe local des Verts

Lire également le communiqué de réaction à la condamnation de la ville par le Tribunal Administratif de Cergy :

> Airparif : Lutter contre la pollution ou casser le thermomètre, il faut choisir !

Suite à une décision de justice favorable au député-maire et néanmoins maire-député André Santini (UDI), le capteur d’Airparif mesurant la pollution de l’air à Issy-les-Moulineaux sera bientôt déplacé en-dehors de la commune.

Par le passé, M. Santini avait en effet souhaité publiquement son déplacement, outré des très mauvais résultats que ce capteur affichait, résultats pourtant notamment imputables à sa gestion.

— Nous considérons, d’une part, que cette démarche procède d’un mépris évident de M. Santini pour l’environnement et donc pour la population.

— D’autre part, le maire (UDI) fait preuve d’ignorance notoire sur le procédé de mesures d’Airparif. En effet, le capteur qui sera supprimé n’est pas un capteur d’alerte mais un capteur de fond. Grâce à la modélisation, et considérant que personne n’échappe à la pollution dite de proximité du trafic (autoroute A86, RD7 bientôt doublée, etc.), Airparif continuera de fournir des mesures très qualitatives sur la pollution de fond à Issy et dans GPSO (bilans annuels moyens, etc.).

Procès sur procès comme cigare sur cigare, ce genre de bêtises mobilise une énergie considérable… mais au détriment de la qualité de vie des isséens.

Berges de Seine : un pourissement inacceptable

Alors que jusqu’à 2011, l’association « Espaces » œuvrait pour l’entretien des berges de Seine, celles comprises sur le territoire d’Issy-les-Moulineaux connaissent aujourd’hui un pourrissement inacceptable, faute de subventions.

Alors qu’environ 10 000 piétons les fréquentent tous les mois, les trottoirs qui longent ces berges sont envahis par la végétation et par plusieurs mois de déchets divers qui s’y amoncellent.

L’entretien de ces berges procède d’une superposition de gestions. Or, ni le département des Hauts-de-Seine ni la ville d’Issy-les-Moulineaux ne subventionnent cet entretien.

Les écologistes isséens dénoncent cette course de lenteur des acteurs concernés, participant de fait d’une démarche de pourrissement des berges qui vise, dans le cadre du projet de la RD7, à une rénovation bétonnée et paysagée de l’ensemble qui serait dommageable à la diversité faunique et florale de cette zone et donc au cadre de vie des habitants.

Décharge sauvage, quai de Stalingrad angle rue du ponceau, depuis plus de dix ans.

Des déchets de voirie abandonnés pendant plusieurs semaines suite à un chantier

Des déchets de voirie abandonnés pendant plusieurs semaines suite à un chantier. (2)

Feuilles mortes non ramassées depuis plusieurs années. Les arbustes n’étant plus élagués, il est sur certaines parcelles impossible de marcher sur le trottoir. Pourquoi les services d’entretien de Véolia ne passent-ils pas sur le trottoir côté Seine ?

Photos de Gil Leparmentier.