Issy-les-Moulineaux : la gène d’un maire anti-mariage pour tous (Yagg)

Un article paru sur Le Plus Nouvel Ob’s, sur Mediapart et sur le site Yagg où il a figuré à la une, revient sur la gêne du maire sur les questions relatives aux mariages, que vous évoquions suite à de précédents conseils municipaux.

La ville d’Issy-les-Moulineaux est administrée depuis 33 ans par un des ténors de la vie politique française : M. André Santini. Plus connu pour ses « bons mots » que pour son travail de Ministre, Député ou Maire, l’élu est bien embêté en ce moment par son opposition écologiste.

Après une prise de position très banale pour un membre de l’opposition de droite lors du débat sur le mariage pour tous, les écologistes isséens, la loi étant votée, ont voulu s’assurer du respect de celle-ci dans l’avenir des célébrations maritales de leur ville.

Comme le rappellent les écologistes dans un communiqué : plusieurs fois sollicité par la presse, [Monsieur Santini] n’a jamais accepté de clarifier son positionnement, qu’il s’agisse de la célébration des mariages, de l’adoption ou de la PMA.

Ainsi, en Conseil municipal du 4 juillet dernier, une question était posée par Didier Hervo (écologiste) afin de s’assurer du bon traitement de ces mariages futurs dans leur cité. Gène du Maire, réponse procédurale, départ du Maire avant la fin du Conseil, l’opposition constate alors l’incapacité de franchise sur ce sujet de la part d’André Santini. EELV informe alors les citoyens par un communiqué sur leur site relatant ce rocambolesque bottage en touche, mais décide de ne pas en rester là, comme le précise Serge Brière, responsable local de ce parti.

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Grands projets à Issy : réaction des écologistes

Face à cette multiplication de projets d’envergure, les oppositions de gauche protestent. Fin septembre, le collectif Issy Sans Défense composé des militants d’EELV, de Val de Seine Vert, d’Issy l’Ecologie ainsi que du conseiller municipal écologiste s’est rassemblé contre ces grands projets : « On veut encore construire des tours de bureaux alors que le Val de Seine manque de commerces. On diminue le nombre de logements parce que la région veut s’installer dans le cœur de ville. Que fait-on si elle ne vient pas? Il manque une vision globale d’Issy, où l’on ramènera de la vie et de l’humain, y compris le soir, où on repensera la circulation, etc. », estime Serge Brière, responsable d’EELV. Pour le candidat PS, Thomas Puijalon, « Le pharaon voulait ses pyramides, André Santini veut ses tours! Je ne comprends pas cette frénésie. Issy a besoin d’une respiration. Les gens en ont marre des travaux permanents, des bouchons, de la saturation des transports ». Le socialiste ajoute que « les habitants sont informés au compte-gouttes, sans être consultés. C’est une conception de la politique ancestrale qui doit changer. Il faut un moratoire sur les constructions et une vraie concertation des Isséens ».

 

« Issy-les-moulineaux. Plusieurs grands chantiers vont être lancés. La commune poursuit sa mutation » (extrait), paru dans Le Parisien Hauts-de-Seine du 10 octobre 2013.

Un nouveau collectif contre les gratte-ciel (Le Parisien)

REVUE DE PRESSE

Issy-les-moulineaux. Urbanisme
Un nouveau collectif contre les gratte-ciel

Pas de tours dans la ville : à l’approche des municipales, l’opposition se cristallise autour des projets immobiliers de la municipalité d’Issy-les-Moulineaux. Notamment la construction de trois gratte-ciel au Pont d’Issy, qui pourraient s’élever d’ici à 2020 à plus de 150 m de haut, de chaque côté du pont qui enjambe la Seine vers Boulogne-Billancourt.

Des militants de Val de Seine Vert, d’Issy l’Ecologie, d’Europe-Ecologie – Les Verts (EELV), ainsi que le conseiller municipal écologiste Didier Hervo, ont décidé de lancer le collectif « Issy Sans Défense ». Sa première réunion publique, la semaine dernière, a réuni une trentaine d’habitants de la ville.

Objectif avoué : les élections municipales

« C’est la première pierre du rassemblement en vue des municipales », explique Serge Brière, responsable EELV local. En jeu, la constitution d’une liste commune autour d’une plateforme de thèmes rassembleurs, à commencer par le refus de la densification voulue par le maire sortant, l’UDI André Santini. Visés, les immeubles de grande hauteur, qui dépasseraient les 20 étages. Comme les tours du Pont d’Issy, mais aussi la tour « bioclimatique » envisagée rue Guynemer. Les opposants gardent également un œil vigilant sur l’aménagement du centre-ville. La liste, qui compte déjà 25 membres (sur 49) et s’attend au ralliement d’autres organisations locales, s’appuiera sur une charte qui prône notamment le respect de l’équilibre bureaux-logements.

P.A.

(Article paru dans Le Parisien Hauts-de-Seine, édition du 24 septembre 2013)