Face à cette multiplication de projets d’envergure, les oppositions de gauche protestent. Fin septembre, le collectif Issy Sans Défense composé des militants d’EELV, de Val de Seine Vert, d’Issy l’Ecologie ainsi que du conseiller municipal écologiste s’est rassemblé contre ces grands projets : « On veut encore construire des tours de bureaux alors que le Val de Seine manque de commerces. On diminue le nombre de logements parce que la région veut s’installer dans le cœur de ville. Que fait-on si elle ne vient pas? Il manque une vision globale d’Issy, où l’on ramènera de la vie et de l’humain, y compris le soir, où on repensera la circulation, etc. », estime Serge Brière, responsable d’EELV. Pour le candidat PS, Thomas Puijalon, « Le pharaon voulait ses pyramides, André Santini veut ses tours! Je ne comprends pas cette frénésie. Issy a besoin d’une respiration. Les gens en ont marre des travaux permanents, des bouchons, de la saturation des transports ». Le socialiste ajoute que « les habitants sont informés au compte-gouttes, sans être consultés. C’est une conception de la politique ancestrale qui doit changer. Il faut un moratoire sur les constructions et une vraie concertation des Isséens ».
« Issy-les-moulineaux. Plusieurs grands chantiers vont être lancés. La commune poursuit sa mutation » (extrait), paru dans Le Parisien Hauts-de-Seine du 10 octobre 2013.