Situé dans un square d’Issy-les-Moulineaux, le capteur d’Airparif mesurant la pollution de fond de l’air parisien devrait finalement quitter la commune à la fin de l’année. Après plusieurs années de procès avec la Ville, Airparif préfère jeter l’éponge : « Comme le maire est maître de ses terrains et que nous utilisons un local de la Ville, nous serons probablement condamnés.
Même si c’est un tout petit capteur bien caché. Si tout le monde fait pareil, où allons-nous nous installer? Et comment les Franciliens pourront-ils évaluer l’air qu’ils respirent? » s’interroge Jean-Félix Bernard, président d’Airparif. Le déplacement coûtera toutefois à l’association plus de 100000 €, en frais d’études pour trouver un nouveau site, tests de validation et travaux d’installation.
Depuis 2009, André Santini, le maire (UDI), veut se débarrasser d’un capteur qui donne une « mauvaise image » d’une commune qui se veut une vitrine du développement durable.
Le groupe local d’Europe Ecologie – les Verts regrette que « ce genre de bêtises mobilise une énergie considérable au détriment de la qualité de vie des Isséens ».