Suppression du capteur Airparif à Issy : réaction du groupe local des Verts

Lire également le communiqué de réaction à la condamnation de la ville par le Tribunal Administratif de Cergy :

> Airparif : Lutter contre la pollution ou casser le thermomètre, il faut choisir !

Suite à une décision de justice favorable au député-maire et néanmoins maire-député André Santini (UDI), le capteur d’Airparif mesurant la pollution de l’air à Issy-les-Moulineaux sera bientôt déplacé en-dehors de la commune.

Par le passé, M. Santini avait en effet souhaité publiquement son déplacement, outré des très mauvais résultats que ce capteur affichait, résultats pourtant notamment imputables à sa gestion.

— Nous considérons, d’une part, que cette démarche procède d’un mépris évident de M. Santini pour l’environnement et donc pour la population.

— D’autre part, le maire (UDI) fait preuve d’ignorance notoire sur le procédé de mesures d’Airparif. En effet, le capteur qui sera supprimé n’est pas un capteur d’alerte mais un capteur de fond. Grâce à la modélisation, et considérant que personne n’échappe à la pollution dite de proximité du trafic (autoroute A86, RD7 bientôt doublée, etc.), Airparif continuera de fournir des mesures très qualitatives sur la pollution de fond à Issy et dans GPSO (bilans annuels moyens, etc.).

Procès sur procès comme cigare sur cigare, ce genre de bêtises mobilise une énergie considérable… mais au détriment de la qualité de vie des isséens.

Conseil municipal : non à une tour de bureaux rue du Colonel Avia

Lors du Conseil municipal du jeudi 4 octobre 2012, les Verts isséens se sont opposés à la démolition-reconstruction de bureaux au profit d’une tour de très grande hauteur, prévue à l’angle des rues du Colonel Avia, Guynemer et Louis Armand..

Pour l’élu écologiste Didier Hervo, il n’est pas justifié de démolir des bâtiments de bureaux qui ont à peine vingt ans et qui remplissent encore très bien leur mission : « depuis quand un bâtiment de vingt ans est-il obsolette ? », s’est-il insurgé.

Selon lui, « la ville n’a pas à se plier aux désirs des promoteurs ! ». « Nous ne pouvons pas voter sans avoir eu au préalable une étude d’impact » de ce projet parisien, poursuivit-il.

De plus, cette opération serait une dégradation du paysage, la « discontinuité » des bâtiments actuels invoquée par la ville d’Issy-les-Moulineaux étant un atout de ce site.

« Quitte à faire une tour, faisons-en une cité universitaire, un campus en hauteur ! », a finalement plaisanté le conseiller municipal d’opposition.

EELV à Issy-les-Moulineaux