Airparif : Lutter contre la pollution ou casser le thermomètre, il faut choisir !

Le groupe local EELV d’Issy-les-Moulineaux regrette le départ de la balise d’Airparif installée depuis 20 ans sur le site du square Weiden, et fustige l’attitude absurde du maire André Santini, qui circule lui-même dans une voiture surdimensionnée à la consommation de 17l/100km, aux frais du contribuable isséen.
 
Que cherche à cacher M. Santini en cassant le thermomètre ? Aurait-il mauvaise conscience de ses choix d’aménagement de la ville au profit du tout-voiture ?
 
Aucune tour dans cette ville ne se construit sans parkings. Les anglais, eux, y arrivent pourtant :

 
• de l’aveu de Bouygues Immobilier, 30% des places de parking situées sous la tour Sequana sont inoccupées… alors que la tour Shard à Londres ne compte qu’une quarantaine de places de parking, dévolues aux livraisons et aux personnes à mobilité réduite exclusivement ;
 
• les études initiales prévoyaient 2,1 places de parking par foyer au Fort d’Issy, avant que le chiffre définitif soit ramené à 1 place par foyer, ce qui reste excessif.
 
Les écologistes isséens rappellent à cette occasion leur opposition au projet absurde de réaménagement de la RD7, d’autant plus absurde considérant sa concomitance avec la fermeture des voies sur berges à Paris, et la baisse constatée du traffic.
 
Cet urbanisme de promoteurs qui programme la construction prochaine de 3 tours de bureaux au Pont d’Issy, et pourquoi pas bientôt d’autres tours de très grande hauteur, à la place de l’ancien Hôtel Pullman ou encore au Centre Ville, contribue également à saturer la ville en voitures.
 
Au lieu d’ajouter aux rejets polluants de l’usine d’incinération Isséanne des sources nouvelles de dégradation de la qualité de l’air, la ville devrait tout faire pour lutter contre la pollution et préserver la santé des isséens.
 

Débat sur le mariage pour tous à Issy-les-Moulineaux : EELV en appelle à l’apaisement

Six maires adjoints d’Issy-les-Moulineaux, dont le Premier adjoint, l’UMP Paul Subrini, ont signé l’appel des maires du « Collectif des maires pour l’enfance ». Ce collectif demande le retrait de la loi, adoptée après six mois de débat parlementaire et dans la population.

Dans un contexte local violent, marqué par deux dégradations successives des locaux du PS local, tapissé pour l’occasion de tags et autocollants à caractère homophobe, la position de ces adjoints est une erreur politique.

De plus, alors que le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a appelé les français à l’apaisement et envisagerait même d’interdire le « Printemps français », relancer ce débat au lieu de se recentrer sur les vrais sujets qui intéressent les isséens (cadre de vie, circulations et aménagement, petite enfance, urbanisme, fracture numérique, …) ne nous semble absolument pas opportun.

Les écologistes d’Issy-les-Moulineaux condamnent donc fermement l’attitude de tous les militants UMP anti-mariage mobilisés sur la ville, parmi lesquels :

  • Edith Letournel, Seizième adjoint au maire ;
  • Gérard Martin, Huitième adjoint au maire ;
  • Joëlle Sueur, Quinzième adjoint au maire ;
  • Martine Vessiere, Dixième adjoint au maire ;
  • Jean-Marc Szmaragd, Maire adjoint en charge des finances ;
  • Paul Subrini, Premier adjoint au maire.

 

WiFi à l’école : les écologistes isséens écrivent aux directeurs des écoles primaires

Serge Brière, responsable du groupe local EELV d’Issy-les-Moulineaux

C’est dans un courrier envoyé ce lundi, à l’occasion de la rentrée scolaire, que le responsable local EELV a tenu à informer les directeurs des écoles élémentaires de la ville des risques liés à l’exposition d’enfants au WiFi.

En effet, dans un contexte d’« ère numérique » à l’école, voulue par le Ministre de l’Education nationale Vincent Peillon, et après l’installation de l’ENT (Environnement Numérique de Travail) dans toutes les écoles d’Issy-les-Moulineaux, il nous semble important de rappeler l’importance du principe de précaution s’agissant de la santé de nos enfants.

Le cerveau des enfants, qui est plus petit, est particulièrement sensible aux champs électromagnétiques (CEM), tels que : le WiFi, les téléphones sans-fil… dont l’innocuité est loin d’être démontrée, puisque l’OMS vient de les classer dans la catégorie « cancérigènes possibles ».

Le courrier précise que, à la demande des écoles, les militants EELV peuvent y procéder gratuitement à des mesures de pollution électromagnétique, telles que celles effectuées l’été dernier à la station Corentin Celton ; où un « point chaud » avait été repéré en raison d’une antenne-relai installée sous la voûte du métro.

> Lire le courrier envoyé aux directeurs d’écoles